L’entrée en application le 6 mars 2024 du Digital Markets Act et les premières mises en conformité réalisées par Google sur ses différents services ont accordés plus de visibilité à d’autres acteurs. Tour d’horizon des nouvelles règles qui favorisent depuis cette date « les grands intermédiaires et agrégateurs » - PagesJaunes en tête - et des impacts que les professionnels doivent prendre en considération pour maîtriser leurs actions de visibilité en ligne ou pour adapter leurs stratégies de marketing digital.
Le Digital Markets Act (DMA) est une proposition règlementaire de l'Union européenne visant à réguler les grandes plateformes numériques, telles que Google, Amazon, Facebook et Apple.
Son objectif est de garantir un environnement numérique équitable et compétitif sur le territoire européen, en imposant des règles strictes pour prévenir les pratiques anticoncurrentielles et favoriser l'innovation.
L’Union Européenne a souhaité mettre en place le Digital Markets Act pour éviter que certains acteurs du numérique conservent une position dominante sur le marché européen, leur permettant de contrôler l'accès à certains services numériques essentiels, et créant ainsi des barrières pour les nouveaux entrants et les entreprises plus petites.
Google étant l'une des grandes plateformes numériques particulièrement visée par cette règlementation, le Digital Markets Act a eu un impact concret pour un certain nombre de ses services, notamment pour son moteur de recherche.
Les premiers effets pour l’utilisateur :
Cette exigence d'interopérabilité avec d'autres services ou plateformes, ou encore l’interdiction de favoriser ses propres services au détriment des concurrents, semble avoir été bien appréhendé par Google.
Les premières applications sont visibles depuis le 6 mars 2024, notamment sur son moteur de recherche et les services connexes qui y sont proposés :
Depuis son entrée en application concrète, le Digital Markets Act a des conséquences positives et permettent des alternatives en privilégiant d’autres entreprises européennes, notamment des grands intermédiaires, des agrégateurs ou des « annuaires locaux », et PagesJaunes en fait largement partie.
Les utilisateurs voient ainsi plus souvent des suggestions pour des services alternatifs lors de l'utilisation de Google Search. Par exemple, en cherchant des informations locales ou des services professionnels, les résultats PagesJaunes apparaissent désormais comme l’une des options recommandées.
Le nouvel emplacement “Site de lieux” en position haute des pages de résultats du moteur de recherche Google offre une mise en avant renforcée et quasi systématique pour l’intégralité des recherches activités couvertes par PagesJaunes.
Pour des recherches associant une activité avec une localité (par exemple « coiffeur + aix en provence » ou « menuisier + brest »), le point fort par excellence de PagesJaunes, ses résultats se référencent très souvent sur cet emplacement « Sites de lieux ».
On y retrouve à la fois les résultats PagesJaunes mais également ceux de ses partenaires tels que 118 712, Petit Futé, Mappy…
Le saviez-vous ?PagesJaunes, marque exclusive Solocal, est l’expert français n°1 de la mise en relation des particuliers avec les professionnels, avec 4,2 millions de professionnels référencés. Chaque mois, 30% des Français s'y connectent, effectuent 132 millions de recherches de professionnels pour 60 millions de contacts délivrés aux professionnels ! |
Vous l’avez compris, Google qui n’est plus autorisé en Europe à mettre en avant ses uniques avis déposés sur son environnement (Google Business Profile), doit désormais afficher de manière équitable les avis venant d’autres plateformes.
Vous retrouvez ainsi depuis le 6 mars dernier, directement au sein des fiches Google Business Profile, la note d’autres plateformes d’avis clients, ainsi que des extraits de commentaires de ces mêmes plateformes.
Là encore, les avis PagesJaunes s’affichent fréquemment au sein du moteur de recherche de Google.